Felicity James

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Parce que sa mère, voyante, n’a pas su aider la police à retrouver un petit garçon assassiné, Felicity doit quitter la Californie pour l’Oklahoma et dire adieu à son amoureux. Trois filles, parmi les « diam’s » du lycée, les plus populaires, lui font vite comprendre qu’elle ne fera jamais partie que des « zéros », ceux qui doivent s’effacer devant les stars, arbitres du bon goût. Issue d’une famille où toutes les femmes ont un don, Felicity voit les auras de ceux qu’elle rencontre et peut même tisser des liens entre eux. Avec horreur, elle détecte le mal qui émane d’un professeur adulé. Aidée de sa soeur Lexie et deux nouveaux amis, Felicity affronte le mal et découvre ses origines.

Si la psychologie des lycéens est bien vue, le style caustique assez amusant et les situations parfois drôles, le récit mal maîtrisé traîne en longueur et le lecteur risque de se perdre dans les filaments de différentes couleurs tissés entre les personnages caricaturaux. Les rivalités et mesquineries montées en épingle ressemblent à des ragots de cours de récréation, dont on se lasse assez vite. Pour les filles inconditionnelles de livres écrits pour elles, par une auteure à peine plus âgée.