François Bizot : la barbarie à visage humain

François Bizot, 2012, Foire internationale du livre d’Édimbourg, Photo Geraint Lewis

Arrêté en 1971 par les Khmers rouges, François Bizot doit la vie au futur directeur d’un centre de torture responsable de milliers de morts.

Le Cambodge. Ses paysages enchanteurs, ses montagnes d’ossements, l’impressionnante succession des temples d’Angkor, les killing fields, le sourire qui éclaire si lumineusement les visages, le Kampuchéa démocratique, « l’aménité si khmère d[es] traits, la politesse, la courtoisie incarnée, (…) un état naturel de tendresse et de douceur par la voix, les yeux, les gestes » (Jean-Noël Orengo, Les Jungles rouges), l’inhumanité de l’homme.

Comprendre ces paradoxes tourne à l’obsession. Or la littérature et les documentaires abondent, depuis l’époque fastueuse de la construction des temples jusqu’au XXIe siècle en passant par l’Indochine et la logique implacable des Khmers rouges qui voulaient sauver le peuple en l’éliminant.  

Ambivalence, mystère, tragédie… Que voir « Derrière le sourire », titre d’un ouvrage de Charles Meyer ? Sourire dont l’écrivain cambodgien Soth Polin, dans L’Anarchiste, précise qu’il faut s’en méfier : « Le sourire de l’Asie n’a rien de doux. Ou bien c’est le sourire résigné d’un vaincu… (…) un écran de protection. Ou bien c’est un marchandage, du donnant-donnant : je te souris, tu me souris, soit gentil, sinon… Et même ce sourire « énigmatique » et millénaire de Bouddha. (…) Qu’est-ce que cela signifie réellement, jamais personne ne pourra le dire. Renoncement, résignation ? Contemplation sereine de soi, résultat d’un parfait narcissisme ? (…) Derrière le sourire, il y a le rictus, le sarcasme. »

Plusieurs livres parus ces derniers mois parlent de cette révolution rouge qui a réussi à détruire l’âme d’un pays : La paix avec les morts de Rithy Panh et Christophe Bataille ; Les Jungles Rouges de Jean-Noël Orengo ; Avant la longue flamme rouge de Guillaume Sire. Mais c’est l’itinéraire de l’ethnologue François Bizot, dont la vie se confond avec l’histoire terrible du Cambodge, que nous avons choisi de suivre.

Démarche ethnologique

Né en 1940 à Nancy, François Bizot est devenu le spécialiste du bouddhisme de la péninsule indochinoise. Après des études de géomètre et un service militaire en Algérie, il part à vingt-deux ans bourlinguer en Europe où il vit de petits boulots : potier, maître-nageur, barman, musicien de jazz, dessinateur dans une clinique orthopédique, auteur d’un petit volume de caricatures intitulé Prothèses, redevient barman, puis mannequin au Portugal. C’est là, dans un livre de Georges Dumézil qu’il découvre l’Inde et le bouddhisme. « J’ai été captivé par les prémisses du bouddhisme sur la souffrance, la suppression du désir. Cela m’a semblé évident et ça me semble toujours tellement juste, tellement humain. » De retour en France, il suit à Paris les cours de Jean Filliozat, directeur de l’École française d’Extrême-Orient, qui le pousse à aller au Cambodge pour étudier le bouddhisme khmer, jusqu’alors méconnu, qui deviendra la grande affaire de sa vie. François Bizot part en 1965 pour s’occuper de l’atelier de restauration des céramiques et faire des relevés de monuments.

Cambodge, 1974. Avec l’ami Boulbet, ethnologue, responsable du parc forestier d’Angkor. Photo Hervé Manac’h

Fraîchement débarqué à Siem Reap, il fait la connaissance de l’ethnologue Jean Boulbet, responsable du parc forestier d’Angkor qui deviendra son ami et son initiateur. François Bizot se passionne pour les paysans khmers qui « collaient à leur monde ». Désireux d’avoir un enfant, il fait la rencontre de Chhoeung, la future mère de sa fille Hélène, s’installe dans son village, Srah Srang, à quelques kilomètres de Siem Reap, et apprend le khmer. « Je n’ai sans doute jamais été aussi heureux. Ma vie commençait. Ma fille Hélène au village, mon travail dans les temples, mes recherches… Vivre ainsi devenait ma seule raison d’être.»

Grâce à sa démarche ethnographique et à l’initiation qu’il a reçue de moines érudits, il découvre les vieux manuscrits bouddhiques, réalise qu’ils sont écrits en khmer et non en pâli (langue du canon cinghalais) comme on le pensait, ce qui lui permet de rattacher le bouddhisme khmer au courant tantrique indien. Son intégration dans les activités quotidiennes du village lui apprend que certaines réponses se trouvent dans les gestes des paysans, dans la préparation des offrandes, dans la façon dont les bonzes se vêtent, dans les rites qui accompagnent la mort. Last but not least, il publie grâce à la contribution d’un vieux conteur, la seule édition complète du Ramaker, version khmère du Ramayana indien, sur laquelle les spécialistes se perdaient en conjectures et qu’on croyait perdue.

Le Kampuchéa démocratique

Les tensions politiques dans le pays vont croissant. Profitant de l’absence du roi Sihanouk, le Général Lon Nol prend le pouvoir en 1970 avec l’appui des Américains. La guérilla menée au nord par les Khmers rouges redouble, soutenue par les communistes vietnamiens. Sur ce sujet, Kampuchéa (&&&&) de Patrick Deville est une mine.

Phnom Penh 1971. Avec neang Chhoeung, peu de temps avant son arrestation par les Khmers rouges. Photo Hervé Manac’h

Un beau jour d’octobre 1971, alors qu’il se rend dans un temple pour faire des relevés, François Bizot est arrêté avec ses deux assistants, Son et Lay. Soupçonné d’être un agent de la CIA, Bizot est jugé par un tribunal et… condamné à mort. Ils sont ensuite tous trois conduits dans la forêt d’Omleang, emprisonnés au camp M13, que dirige Kang Kek Ieu (Kaing Guek Eav), alias Douch. Derrière ce jeune professeur de mathématique silencieux et calme se cache un idéologue convaincu qui applique à la lettre les consignes de Pol Pot. « Les Khmers rouges voulaient rayer les vieilles structures pour créer un nouveau type de société. Désinfecter le pays, assainir les habitants dans une sorte d’exorcisme national, d’expurgation démesurée. Un retour au néant des origines, avec la conviction qu’on ne modifie rien sans l’abolir au préalable » écrira plus tard François Bizot. Ajoutons que tous les dirigeants khmers rouges avaient fait des études à la Sorbonne et se prétendaient, dixit Khieu Samphân, « profondément imbus de l’esprit français, du siècle des Lumières… » dans son Histoire récente du Cambodge et mes prises de position.

Dans le camp, c’est Douch qui mène les interrogatoires. En khmer. Bizot maîtrise parfaitement la langue mais il se contrôle mal, ne décolère pas, veut amener Douch à reconnaître l’absurdité d’une révolution qui tue les paysans au nom de leur salut. Un véritable espion se comporterait-il ainsi ? Vraisemblablement, il ne colle pas à l’idée que Douch se fait d’un agent. Contrairement aux autres détenus, il bénéficie d’un traitement de faveur : il n’est jamais battu, il est enchaîné seul, autorisé à se laver dans la rivière, obtient même un stylo et un cahier pour écrire, entre autre, une série d’attestations d’innocence imposées par l’Angkar. Avec la rigueur qui le caractérise, Douch annote, souligne ses textes, pose des questions. Les interrogatoires se transforment en discussions.

Phnom Penh 1972. Avec Hélène et le chien Avi, peu de temps après son retour de captivité. Photo Hervé Manac’h

L’histoire aurait pu s’arrêter là pour Bizot, comme ce fut le cas pour Son et Lay. Mais voilà : Douch, convaincu de l’innocence de Bizot, intercède en sa faveur auprès de l’Angkar. Au péril de sa légitimité, et donc de sa vie, il parvient à le faire libérer trois mois plus tard.

Le 17 avril 1975, c’est l’état de siège : « Quelques jours avant la chute de Saigon et la fin de la guerre du Vietnam, les Khmers rouges s’emparent du pouvoir et vident la métropole de ses deux millions d’habitants qu’on envoie défricher les forêts, creuser des canaux, dresser des barrages pour l’irrigation des rizières. Pol Pot, Frère n°1, plonge le pays dans l’apocalypse, transforme le Cambodge en un immense camp de concentration » écrit Patrick Deville dans la préface de L’Anarchiste de Soth Polin.

François Bizot se rend à l’ambassade de France, alors transformée en camp de réfugiés. Seul habilité à négocier avec les autorités du Kampuchéa démocratique, il est aussi interprète et logisticien en charge de trouver des vivres. Il est évacué avec les derniers Français, affecté en Thaïlande où il établit le premier centre de l’École Française d’Extrême Orient (EFEO) à Chiang Mai. Sa fille Hélène avait pu gagner la France un an plus tôt, mais Chhoeung est restée prise au piège. François Bizot perd sa trace et ne la retrouve qu’en 1979. De Thaïlande, il enverra un commando armé pour la ramener en France.

Perplexité désabusée

Pendant 20 ans, Bizot poursuit ses travaux de chercheur en Asie. Au milieu des années 80, il habite Chiang Mai où il rencontre sa femme Catherine, dont il aura deux enfants : Charles et Laura. En 1987, il devient chargé de conférences, puis directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études où il crée la chaire de Bouddhisme d’Asie du Sud-Est. C’est en revenant à Phnom Penh en 1988 pour rouvrir un poste de l’EFEO qu’il découvre avec stupeur que Douch fut le directeur de Tuol Sleng, dit S-21, un centre de torture aujourd’hui transformé en musée du génocide. L’homme qui lui a sauvé la vie a envoyé des milliers de gens à la torture, appliquant avec une rigueur impitoyable le précepte suivant : « Mieux vaut tuer un innocent que risquer de garder en vie un ennemi ! »

En 1999, un journaliste américain l’appelle pour lui dire qu’il est en face d’un homme, que ce dernier a des révélations à faire et qu’il désire parler à son « ami Bizot ». Douch ! « J’avais oublié les événements de 1971, mais le fait que Douch soit vivant a donné chair à mes souvenirs. J’ai retrouvé des sensations : l’humidité de la forêt, le frottement des fers sur la peau, l’odeur du riz… »

Trente ans après son arrestation, François Bizot écrit Le Portail, récit passionnant de sa captivité. Paru en 2000, Prix des Deux Magots en 2001, livre du mois des Notes Bibliographiques en novembre 2000, Le Portail est la relation, factuelle, sensible, fluide, des événements. Un livre poignant sur la fin de l’espoir et « l’inadaptation à être humain ». « Comment des hommes honnêtes, incorruptibles, épris du bien des paysans, ont-ils créé cette machine à broyer ? L’histoire peut aider à le comprendre, mais elle ne dira jamais pourquoi nous avons l’intuition intime et terrifiante que cela recommencera toujours ; pourquoi les renversements, les révolutions livreront à nouveau leur lot de monstres parmi des gens qui, en d’autres circonstances, auraient eu des vies normales. (…) Je hais l’idée d’une aube nouvelle où les Homo sapiens vivraient en harmonie, car l’espoir que cette utopie suscite a justifié les plus sanglantes exterminations de l’histoire. »

En 2003, alors que le camarade Douch va être jugé devant un tribunal international pour crimes contre l’humanité, Bizot est autorisé à le revoir. Les deux hommes se retrouvent donc, se parlent, comme si le temps n’était pas passé. « C’est alors que j’ai acquis l’intime conviction que les bourreaux ne sont pas des gens différents de nous. » Ces quelques minutes ont été filmées dans Derrière le portail, documentaire émouvant où Bizot revient sur les lieux du Portail, rencontre des témoins – un ancien assistant de Douch, la famille de Douch – et abondamment ponctué par des images d’archive.

Métaphore ironique

Pour son deuxième livre grand public – Bizot a écrit de nombreux ouvrages spécialisés sur le bouddhisme – il choisit la fiction : Le Saut du varan (&&&&) est un toponyme qui désigne dans le livre une cité perdue. Mais si l’on connaît un peu Bizot, il faut voir dans ce titre un clin d’œil misanthropique, un gage de la piètre estime qu’il voue au genre humain. Explication : en Asie, le saut du varan est comparable à l’autruche qui s’ensable ; quand il se sent menacé, le varan saute en l’air pour échapper à son prédateur. Bien sûr, c’est idiot car même les prédateurs connaissent les lois de la pesanteur : il lui suffit d’attendre que le varan retombe pour le cueillir au sol. Pour Bizot, le saut du varan est une métaphore ironique de la condition humaine qui croit pouvoir changer le cours du monde en gesticulant.

Le livre met en scène deux hommes chargés d’enquêter sur la mort d’une jeune fille dont le corps a été retrouvé au nord d’Angkor à proximité d’un plateau rituel destiné aux offrandes. Ils s’enfoncent dans les forêts de l’arrière-pays khmer, à la rencontre d’une société isolée dont les traditions millénaires sont menacées de disparition. Outre la description des coutumes khmères, Bizot emprunte à son propre fils Charles, à son vieil ami Boulbet, et probablement à lui-même, des traits de caractère pour incarner deux personnalités unies par ce qui les oppose.

L’inhumanité de l’humain

À l’ouverture de son procès en 2008, Douch comparaît, parfaite illustration de la « terrible banalité du mal » chère à Hannah Arendt : avec sa chemisette et son allure de petit monsieur, on lui donnerait le bon Dieu sans confession – d’autant qu’il s’est converti au christianisme en 1996 alors qu’il travaillait dans un camp de réfugiés tenu par des missionnaires protestants ! Appelé par la défense mais ayant refusé de comparaître, Bizot fut le seul témoin convoqué par la Chambre des Tribunaux cambodgiens. « Ce procès sera utile s’il nous fait prendre conscience que Douch était au départ un homme comme tout le monde. C’est une occasion tragique de réaliser ce que nous sommes et ce que nous sommes capables de faire : la saisir est un acte de courage, de lucidité, à l’encontre des bons sentiments, de l’illusion des protections morales dont l’éducation nous affuble. Juger impitoyablement Douch, oser habiliter l’homme en lui de plein droit, c’est aussitôt prendre peur. Mais c’est aussi le moyen de nous mener à une conscience claire de ce que nous sommes vraiment. (…) À mesure que l’on observe sans feindre la monstruosité des autres, on finit tôt ou tard par la reconnaître en soi. »

À l’issue du procès, en juillet 2010, Douch est condamné à 35 ans de réclusion. Il fait appel. Ce sera perpète.

François Bizot se plonge alors, douloureusement, dans l’écriture du Silence du bourreau (&&), où il essaie confusément de démêler les fils du nœud gordien : « L’homme de foi, qui regardait devant lui d’un œil morne mêlé d’amertume, m’apparaissait tout d’un coup dans son immense solitude. Je me surpris, au moment précis où se révélait sa cruauté, à éprouver pour lui de l’affection. (…) Dès l’enfance, on nous élève dans la souffrance des victimes et l’abomination du bourreau, comme si nous ne pouvions être que victimes et jamais bourreaux, comme si les bourreaux n’étaient jamais personne ! Or la réalité montre qu’aucun homme ne doit croire qu’il est exempt du pire ! On est toujours le salaud d’un autre. Le courage, c’est d’avoir peur de soi-même. » Invitant chacun à faire son examen de conscience, il entame son livre en révélant d’emblée avoir tué Sarah, son cher fennec rapporté d’Algérie.

Bouddhisme et barbarie

La rencontre avec François Bizot, la découverte des films et des livres de Rithy Pahn, et de ceux qui ont été mêlés à cette histoire terrible montrent à quel point les Khmers rouges ont atteint des sommets de barbarie. Pourtant les Cambodgiens ont montré peu d’intérêt pour le procès. Les raisons sont nombreuses, à la fois techniques, politiques, existentielles, culturelles, religieuses. Le Cambodge actuel n’est pas un modèle de démocratie et Hun Sen, le Premier ministre depuis 1998, est un ancien Khmer rouge ; comme au Rwanda, les victimes côtoient quotidiennement les assassins : impossible de continuer à vivre sans mettre le couvercle sur le passé. S’ajoute une considération religieuse : les Cambodgiens sont bouddhistes et croient en la réincarnation. Un homme qui a fauté héritera d’un mauvais karma dans une autre vie. S’il se réincarne en cloporte, qu’importe la justice humaine ? Se pose également l’immense débat concernant l’influence du bouddhisme sur l’inflexibilité des Khmers rouges.

Pour François Bizot, cette expérience cambodgienne, la mort accidentelle de sa fille Laura, les aléas de sa vie sentimentale et les informations délétères que s’acharnent à délivrer les médias génèrent un pessimisme dont ce bel octogénaire au regard malicieux ne voile guère l’intensité, plus préoccupé d’honnêteté intellectuelle que d’apparence. « Je ne suis pas porté à l’optimisme : c’est aussi parce qu’on est souvent malheureux qu’on peut être heureux, s’adapter au lot qui nous est assigné. La meilleure façon de vivre est de ne pas se fier aux promesses de l’aube.»

Douch est mort en septembre 2020. François Bizot vit dans l’Yonne où il écrit un livre de philosophie sur le bouddhisme tout en continuant à traduire des manuscrits.

Delphine Désveaux

Pour en savoir plus….

François Bizot, Le Portail, Gallimard, 2000
François Bizot, Le Saut du varan, Folio, 2007
François Bizot, Le Silence du bourreau, Flammarion, septembre 2011, Paris
Rithy Panh & Christophe Bataille, La paix avec les morts, Grasset, 2020
Jean-Noël Orengo, Les Jungles Rouges, Grasset, 2019
Guillaume Sire, Avant la longue flamme rouge, Calmann-Lévy, 2020
Rithy Panh, L’élimination, 2012
Patrick Deville, Kampuchea, Le Seuil, 2011
François Ponchaud, Cambodge année zéro, éditions Kailash, 2001
Soth Polin, L’anarchiste, La Table ronde, La Petite vermillon
André Malraux, La voie royale
Claude Farrère, Les Civilisés, Prix Goncourt
Pierre Loti, Les Pagodes d’or, Un pèlerin d’Angkor
Joseph Conrad, Lord Jim
Edgar Kipling, Kim
François Debré, Cambodge, la révolution des forêts, 1977, Prix Albert Londres
Pin Yathay, L’Utopie meurtrière ; Cambodge année zéro
Isabelle Massieu, Dix jours pour descendre de Luang Prabang à Vientiane en 1896
George Groslier, La Route du plus fort
Thierry Cuvelier, Le Maître des aveux
Khieu Samphân, L’Histoire récente du Cambodge et mes prises de position.
Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, India song
Charles Meyer, Derrière le sourire khmer
William Shawcross, une tragédie sans importance, Balland, 1980

Films et documentaires

Jean Baronnet, Derrière le portail, Gloria films Production
Rithy Pahn : S21, la machine de mort Khmère rouge ; La Terre des âmes errantes ; Les Tombeaux sans noms ; Duch, le maître des forges de l’enfer
Roland Joffé, La Déchirure
Bertrand Tavernier, Holy Lola
Angelina Jolie, D’abord, ils ont tué mon père
Bernard Mangiante, Le Khmer rouge et le non-violent, 2011

François Bizot

1973 : Histoire du Reamker, Phnom Penh, EFEO, [rééd. Bangkok, 1980, 1983 ; éditions sauvages, Phnom Penh, 1991, 1993].
1976 : Le figuier à cinq branches, Recherches sur le bouddhisme khmer I, Paris, EFEO (PEFEO, 107).
1981 : Le don de soi-même, Recherches sur le bouddhisme khmer III, Paris, EFEO (PEFEO, 130).
1988 : Les traditions de la pabbajja en Asie du Sud-Est, Recherches sur le bouddhisme khmer IV, Göttingen, Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen (Philologisch-Historische Klasse, Folge 3, Nr. 169).
1989 : Ramaker ou l’amour symbolique de Ram et Seta, Recherches sur le bouddhisme khmer V, Paris, EFEO (PEFEO, 155).
1992 : Le chemin de Lanka, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 1, Publication du FEM).
1993 : (avec O. v. Hinüber), La guirlande de joyaux, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 2, Publication du FEM).
1994 : Le bouddhisme des Thaïs, Brève histoire de ses mouvements et de ses idées des origines à nos jours, Bangkok, Cahiers de France.
1994 : (dir.), Recherches nouvelles sur le Cambodge, Paris, EFEO (Études thématiques, 1).
1996 : (avec F. Lagirarde), La pureté par les mots, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Laos, Publication du FEM).