Yamantaka, Seigneur de la mort (Péma Ling ; 3)

BESS Georges

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Le monastère où Péma ling avait trouvé refuge, à la mort de son père, vient d’être pillé et ses habitants massacrés par l’armée chinoise. Péma Ling assiste, impuissante, aux derniers soubresauts du drame puis s’enfuit dans la montagne. Réfugiée au fond d’une caverne, elle est capturée par des brigands, qui la livrent à leur maître non sans qu’elle aie fait démonstration de ses aptitudes en arts martiaux. Leur chef, c’est Tashi, son frère qu’elle croyait mort. Péma Ling refuse de partager sa vie de brigand d’honneur, et part retrouver Okou Sonam, pour alimenter la colère et le désir de vengeance qui montent en elle contre les Chinois…

  Paysages grandioses de l’Himalaya enneigé, scènes de combats et de visions bien rendues servent ce volume charnière où Péma Ling doit quitter l’enfance et son refuge pour comprendre, à travers une longue marche dans la montagne, à quoi se résoudra son destin. Belles tonalités fortes, en bichromie de blancs et de bruns : le trait est toujours aussi beau et les angles de vue efficaces. La montée en puissance du parcours de Péma Ling rend impatient de connaître la suite d’un combat qui devient vraiment le sien.