Un si beau jour

HILDERBRAND Elin

Douglas CarmichaĂ«l, avocat new-yorkais, spĂ©cialiste prospĂšre des naufrages conjugaux, marie sa fille Jenna. La noce, prĂ©vue pour durer deux jours Ă  Nantucket, l’üle huppĂ©e du Massachusetts, doit se dĂ©rouler selon des instructions Ă©crites laissĂ©es par Beth, la mĂšre dĂ©funte de la mariĂ©e. Tout a Ă©tĂ© fixĂ© par elle dans les moindres dĂ©tails : les tenues de l’épousĂ©e et des demoiselles d’honneur, les priĂšres et les chants, le menu et les couverts du banquet. Margot, soeur aĂźnĂ©e de Jenna, dĂ©signĂ©e pour assurer l’exĂ©cution des volontĂ©s posthumes de leur mĂšre, a fort Ă  faire. D’autant qu’elle est empĂȘtrĂ©e dans ses propres affaires sentimentales. Dans la lignĂ©e du prĂ©cĂ©dent livre d’Elin Hilderbrand (Secret d’étĂ©, NB octobre 2013), celui-ci est Ă©galement centrĂ© alternativement sur chacun des principaux personnages. L’amour idĂ©al a peu de place dans ce rĂ©cit souvent distrayant, mais un peu longuet et touffu. La plupart des nombreux participants Ă  ce mariage sont divorcĂ©s, souvent rĂ©cidivistes, ou vivant des compagnonnages Ă©phĂ©mĂšres. Seul le jeune couple semble encore faire confiance Ă  l’institution du mariage. La romanciĂšre a-t-elle voulu faire une satire d’une certaine sociĂ©tĂ© « bobo » amĂ©ricaine ?