La dernière des Stanfield

LEVY Marc

À la mort de sa mère, Eleanor-Rigby, dite Elby, reçoit une lettre anonyme évoquant la jeunesse de celle-ci et la fortune à laquelle elle a renoncé il y a trente-cinq ans. Motus de la part de son père qui n’a jamais vécu dans l’opulence. Au même moment, George-Harrison, menuisier au Québec, reçoit aussi une lettre parlant d’un père qu’il n’a pas connu, sa mère en maison médicalisée n’ayant jamais voulu lui en parler. Les deux récipiendaires partent chacun de leur côté pour Baltimore, ville d’où les lettres ont été postées. Ils vont se rencontrer, joindre leurs efforts et découvrir le passé incroyable de leurs mères.   Marc Levy, toujours aussi prolifique, signe son dix-huitième roman (L’horizon à l’envers, NB mai 2016). Dans un style alerte, il entremêle les époques pour nourrir sa trame et distille peu à peu des anecdotes amenant ses héroïnes, féministes, aux caractères bien trempés, à commettre des actes par vengeance. Des chapitres courts, bien rythmés, teintés de romantisme, font de ce récit foisonnant une intrigue bien menée. On ne boude pas son plaisir. (E.Ca. et M.F.)