Un long été.

ELKANN Alain

Un soir de juin, sur une place de Rome, Leopoldo, critique d’art dans un journal italien, rencontre Nina, belle et sensuelle. Il aimerait passer avec elle Un long été heureux. Il la retrouve et l’emmène en Grèce. Ils se sentent bien ensemble. Mais Nina évoque l’homme qui était dans sa vie et qu’elle aime toujours. Ce père de famille, marié, vient la rejoindre dans l’île. Leopoldo s’efforce d’oublier Nina. Seul, il essaie de comprendre le sens de son existence. Nina lui manque ; il la recherche en Corse, puis gagne Tanger où il s’efforce de la reconquérir. Elle fréquente un milieu où « chacun vit ses adultères avec une attentive désinvolture », un monde futile où des êtres riches et oisifs sont uniquement préoccupés par la recherche du plaisir des sens. Cependant Leopoldo prend conscience de l’inanité de son existence.

 

Le style agréable, déjà apprécié dans le roman autobiographique Le père français (N.B. mars 2003), est le seul atout de ce petit ouvrage sans originalité.