Un dernier été.

FRIOT Bernard

Grand-père a été hospitalisé d’urgence. Les vacances interrompues, toute la famille se retrouve à la ferme autour de Grand-mère. Les adultes se relaient au chevet du malade. Bernard, silencieux, serviable, a souvent la charge de s’occuper des plus jeunes. Peu importe ! Bien qu’attristé par la maladie de son grand-père, Bernard est obsédé par un avenir très proche : dans quelques jours il va entrer à l’internat. Pour lui c’est la mort !

Souvenirs d’enfance, écrits à la première personne, réflexion sur les douleurs adolescentes : la confusion autour de l’idée de la mort – celle du grand-père et celle du héros, puisqu’il répète souvent « Dans dix jours, je serai mort » — suggère la notion de suicide alors qu’il ne s’agit que d’angoisse à la fin de l’enfance paisible. L’ambiance rurale, probablement dans les années 60, paraîtra plus familière aux adultes qu’aux jeunes. Écriture sensible et pudique, à l’image du héros, texte touchant qui nécessite une certaine maturité.