Sophie la libertine.

PRANGE Peter

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Sophie Volland fut l’amie et la correspondante de Diderot. On sait d’elle peu de chose, aussi l’auteur peut-il imaginer sa vie. Elle rencontre Diderot au cafĂ© Procope au moment oĂč naĂźt le projet de l’EncyclopĂ©die. Il s’éprend d’elle. Comme Sophie sait lire, elle va participer Ă  l’aventure. On est entraĂźnĂ© dans le monde littĂ©raire, dans celui de la Cour auprĂšs de la Pompadour et de ses intrigues, et dans celui de la censure et de la police qui traque les philosophes. L’auteur utilise les recettes du roman populaire : amours contrariĂ©es, complots et trahisons. Le dernier chapitre « Fiction et vĂ©rité » fait le point sur les Ă©vĂ©nements qui, dans le roman, « peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme historiquement avĂ©rĂ©s ».

 

Qui connaĂźt cette pĂ©riode du XVIIIe trouvera gĂȘnant le mĂ©lange du vrai et du faux Ă  propos de certains personnages historiques, en revanche qui l’ignore dĂ©couvrira l’histoire mouvementĂ©e de la crĂ©ation de ce monument qu’est l’EncyclopĂ©die. AprĂšs La Princesse (N.B. aoĂ»t-sept. 2005), ce roman est le deuxiĂšme d’une trilogie annoncĂ©e.