La pierre de Rose

EWING Barbara

1795 : Rose et Fanny, innocentes et joyeuses devant l’avenir, rencontrent leurs futurs maris, un brillant vicomte et un superbe ecclĂ©siastique. Quelques annĂ©es aprĂšs, son vicomte mort de façon abjecte en Égypte, prisonniĂšre des lois imposĂ©es par la haute aristocratie anglaise – la femme n’existe qu’en tant que gĂ©nitrice d’un hĂ©ritier – Rose est livrĂ©e aux mĂąles de sa belle-famille ! Fanny, elle, n’est qu’un objet sexuel pour un mari stupide et brutal. Les deux jeunes femmes organisent leur fuite, et Rose, passionnĂ©e d’égyptologie, se lance sur les traces des savants qui ont suivi la campagne d’Égypte. Le trĂ©sor qu’elle en ramĂšne est tout autre que prĂ©vu.

 

Rose, l’attachante hĂ©roĂŻne, sert habilement , ainsi que la gent fĂ©minine qui l’entoure , la cause fĂ©ministe dans ce roman historique alerte, bien documentĂ©, non dĂ©nuĂ© d’humour. Il Ă©voque l’engouement pour l’Égypte qui suivit la campagne de Bonaparte. Le lecteur s’essouffle un peu Ă  suivre les tribulations de notre Anglaise dans ce pays. Elles sont moins crĂ©dibles que la peinture au vitriol de la gentry anglaise.