& &
Du temps sans horaire, du temps pour rêver, Frances Mayes aime voyager, libre de partir et de revenir avec ses souvenirs qu’elle égrène : Madrid, une cité romaine près du Guadalquivir, le Flamenco à Séville, Federico Garcia Lorca, l’Andalousie. Au Portugal, elle découvre les azulejos, José Saramago, l’enchantement de Lisbonne et la fabuleuse cité de Coimbra entourée de laideurs. Ensuite Fez, puis la Bourgogne et Colette, la Crète, l’Écosse, le ravissement à Mantoue… et tant d’autres… Les destinations sont diverses, accompagnées de senteurs variées de fleurs, d’épices, de trattorias en auberges, d’hôtels en maisons louées. Des piles de livres nourrissent sa curiosité insatiable pour l’histoire de l’endroit et l’art de vivre des habitants, fréquemment matérialisé dans d’innombrables recettes de cuisine dont elle est si friande…
Ce séduisant vagabondage de saveurs, d’odeurs, d’une amoureuse de la vie, heureuse de retrouver sa maison de Cortona (Cf. Sous le soleil de Toscane, N.B. août-sept. 1998) ou celle de San Francisco où elle enseigne, est malheureusement trop souvent alourdi de redites et de détails qui nuisent parfois à l’intérêt du récit.