Quand on parle du diable

DENIZE Joseph

Paris, 1917. AimĂ© Grandin, sympathique jeune homme, vit d’expĂ©dients et de l’air du temps, et va de dĂ©couvertes en dĂ©couvertes…  Il perd son oncle et tuteur, GĂ©o : le cadavre porte les traces d’un mal inconnu, ressemblant Ă  la pĂ©trification. L’hĂ©ritage est dĂ©routant, l’oncle, copiste gĂ©nial de tableaux, plutĂŽt faussaire, avait d’étranges relations, et un club, l’Hypnos, plein de mystĂšres. Quand AimĂ© entend parler d’un tableau maudit, « La naissance de la MĂ©duse », il le cherche
 Arrivent alors Modigliani, ses amis peintres de Montmartre et de Montparnasse, la psychanalyse, le monde infernal
  CommencĂ©e d’un ton allĂšgre, l’histoire fourmille de pĂ©ripĂ©ties inattendues, de lieux occultes, d’ĂȘtres entre la terre et l’enfer, dont l’ambition ressemble plaisamment Ă  ici-bas. On rit, on aime, on boit beaucoup, on tue, on souffre aussi, mais sans s’appesantir. Le Paris de la Belle Époque, artistes, fantĂŽmes et malĂ©dictions compris, la guerre, cet autre monde qu’est « le front », les sombres machinations diaboliques contrastent avec la gentillesse du hĂ©ros, mĂȘlĂ© Ă  tout, et frĂŽlant moult catastrophes. Ce livre, Ă©crit par un scĂ©nariste dont c’est le premier roman, grouille d’histoires entrelacĂ©es ; on est submergĂ©, perplexe, amusĂ© parfois, diverti souvent : mais n’est-ce pas un peu trop long
 ? (E.B. et L.D.)