Prime Time. (Tony Corso ; 2.)

BERLION Olivier

Toujours aussi dĂ©contractĂ© et direct dans ses propos, Tony le dĂ©tective bien connu de Saint-Tropez (Cf. La Comtesse Volodine ; T.I., N.B. oct. 2004) est engagĂ© par un chanteur Ă  la cĂ©lĂ©britĂ© rĂ©cente, gonflĂ©e par une Ă©mission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©, pour dĂ©couvrir qui lui envoie des messages anonymes menaçants. En cours d’enquĂȘte, il surprend un paparazzi qui n’est autre qu’un ami d’enfance perdu de vue.

Le scĂ©nario est conçu de façon Ă  donner un peu d’Ă©paisseur au personnage du hĂ©ros, Ă  lui esquisser un dĂ©but de passĂ© et Ă  critiquer les moeurs de la sociĂ©tĂ© du spectacle. Le rĂ©cit est trĂšs bien menĂ©, l’intrigue un peu convenue, les dialogues mordants. Le prologue dĂ©connectĂ© de l’histoire principale consomme des planches qui auraient Ă©tĂ© utiles plus loin pour aĂ©rer ou dĂ©velopper le rĂ©cit. Restent un hĂ©ros qui attire et une histoire divertissante au graphisme rĂ©aliste, clair et Ă©lĂ©gant, trĂšs facile Ă  lire.