Moi je

CATHRINE Arnaud

Doriand vit avec son pĂšre, genre bon copain, si totalement introverti par sa psychanalyse que son fils l’a surnommĂ© « Moi Je ». Il se dĂ©voile devant son fils qui, d’instinct, s’attendait plutĂŽt Ă  une bonne engueulade pour son retard. Aller chez sa mĂšre ? Elle a « quelqu’un » : qui se soucie de sa vie ? » Pourtant, tout a changĂ© depuis sa rencontre avec Julie. Bien sĂ»r, il rĂȘve « de faire l’amour », mais l’auteur analyse finement la diffĂ©rence entre flirt et amour vrai : ils n’ont pas les mĂȘmes goĂ»ts, mais sans elle, la vie est sans goĂ»t. Les textos Ă©changĂ©s avec Sylvain, les pensĂ©es et commentaires intimes du hĂ©ros en typographie diffĂ©rente (« pas de nouvelle, bonne nouvelle » : fichu proverbe ! Dix interprĂ©tations possibles au silence en rĂ©ponse Ă  sa lettre dix fois refaite) donnent vie et humour Ă  ces confidences oĂč tant d’ados se retrouveront. L’écriture vive et la pertinence cachĂ©e derriĂšre les rĂ©flexions du hĂ©ros devraient sĂ©duire.