Louga et la maison imaginaire

FERCAK Claire

Louga, la poupĂ©e de porcelaine au genou brisĂ©, est assise au bord du lac noir, plus dangereux que les ocĂ©ans. Avec une craie, elle dessine une maison imaginaire. Le bruit qu’elle fait rĂ©veille William, l’homme-arbre, crĂ©ature bienfaisante de la forĂȘt : il aide Louga, fait une attelle pour son genou brisĂ©. Comme une petite fille invente une histoire et la joue avec un adulte, Louga invite William Ă  entrer dans la maison : il faut passer par le placard oĂč l’on dĂ©pose ses soucis, lĂ  oĂč il y a des fantĂŽmes… Ce rĂ©cit « merveilleux », totalement irrĂ©el, est joli mais difficilement comprĂ©hensible. Il peut paraĂźtre incohĂ©rent, pris au premier degrĂ©, quand passent les sangliers dangereux ou que la tempĂȘte se lĂšve. Au lecteur de comprendre que deux ĂȘtres « symboliques » blessĂ©s par la vie peuvent s’aimer et se comprendre. Des dessins tendres et poĂ©tiques ponctuent et soulignent le texte court destinĂ© aux lecteurs entre 8 et 10 ans.