Calisson

Callie a cinq ans lorsqu’elle reçoit de la part de sa grand-tante une boîte de calissons qu’elle destine à la collecte de ses trésors, tels une fleur séchée, un mouchoir brodé. En grandissant, elle a l’idée d’y ajouter la liste secrète de ses plus grandes peurs. Y figurent : perdre sa culotte si l’élastique lâche, les chiens, les guêpes, tomber, manger de nouveaux aliments… Callie apprend avec l’aide de son entourage à dédramatiser certaines de ses craintes, en raye de sa liste. Mais un jour, la boîte est volée.

C’est par le truchement d’une boîte de calissons que Susie Morgenstern s’intéresse au thème de l’attachement aux personnes, aux choses, que peut éprouver une personne. Objet symbolique, la boîte contient à la fois les trésors et les peurs de l’enfance. Callie, peu gourmande et craintive au début du récit, apprend à dépasser ses peines et ses inquiétudes grâce au regard bienveillant de sa famille. Un roman intimiste conté avec simplicité et une pointe de nostalgie.