L’étoile blanche (Jour J ; 16)

DUVAL Fred, PÉCAU Jean-Pierre, DAMIEN

14 avril 1912. Lors du voyage inaugural du Titanic, Max Waterson, jeune Anglais en possession d’une lunette astronomique, signale un iceberg géant sur lequel fonce le bateau. Le naufrage est évité. Max s’installe à New York où son père fait fortune dans le monde des abattoirs. Le fils, lui, désire devenir journaliste. Ayant surpris les chefs de la Mafia organisant la prohibition pour gagner encore plus d’argent et les ayant pris en photo, il reprend contact avec le magnat de la presse, William Stead, déjà rencontré sur le Titanic qui l’engage aussitôt. Devenu l’héritier de sa grande fortune, il veut construire un monde de progrès sans famine, ni pauvreté. Tâche bien difficile, même si Hitler meurt sur le Titanic en 1936.Ce seizième tome de la série Jour J imagine une uchronie brillamment mise en scène. Un homme qui a réussi : Max Waterson, souhaite construire un monde meilleur, plus humain. Le progrès doit permettre la réalisation de cette vision humanitaire. Mais ce projet crée aussi une société qui bride « l’expression des individus » et conduit à un régime totalitaire. Le dessin à la fois réaliste et précis présente avec justesse et beauté la ville de New York ainsi que des personnages bien campés. Un bon sujet de réflexion sur l’opportunité de faire le bonheur des autres.