Les disparus de la ville dorée (Raj ; 1)

WILBUR, CONRAD Didier

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1831. Promu nouvel agent de l’Indian Political Service, Alexander Martin, jeune Britannique intègre et idéaliste, débarque à Bombay ; l’accueil est glacial, voire même hostile. Trois puissants sahibs disparaissent. Alexander et Warren, acolyte zélé qui ne pense qu’à sa carrière et sa fortune, sont chargés d’incriminer un concurrent portugais, coupable désigné. À ses risques et périls, le jeune homme décide de mener sa propre enquête quand un nouveau meurtre relance l’affaire…

Cette première partie d’un diptyque se joue aux Indes, sur le théâtre de l’Empire colonial britannique où cupidité et corruption, au mépris des populations et de leur patrimoine, pourraient bien préparer les prémices d’une révolte indigène. Les va-et-vient entre les différents lieux et la similitude des visages des protagonistes compliquent la lisibilité d’un scénario empreint d’humour et d’exotisme. Le graphisme, tout en ligne claire dans la lignée d’Hergé, restitue dans de larges vignettes et une belle colorisation l’atmosphère de la « cité dorée ».