Les copains, le soleil et Nabila

HINCKEL Florence

Azhar vit comme un handicap d’ĂȘtre un enfant « de couleur ». D’ailleurs le noir, ce n’est mĂȘme pas une couleur ! DifficultĂ©s scolaires, tendance Ă  se prendre pour une victime, Azhar semble parti sur de mauvais rails. Mais la perspicacitĂ© et la gentillesse du pĂšre de Nabila, sa meilleure amie, et les qualitĂ©s pĂ©dagogiques de sa nouvelle maĂźtresse aident Azhar Ă  reprendre confiance en lui.

  C’est probablement parce que son pĂšre est restĂ© vivre aux Comores que l’enfant a du mal Ă  assumer son identitĂ© dans une ville comme Marseille, pourtant trĂšs mĂ©tissĂ©e. Son rĂ©cit accroche peu au dĂ©part mais les Ă©vĂ©nements et l’attitude des personnages qui entourent Azhar crĂ©ent une dynamique gĂ©nĂ©reuse qui rend le roman trĂšs attachant.