Léo Sacrin. Mémoires catastrophiques pour collégiens du futur

CAMPBELL L.A.

Léo, 12 ans, rêve d’avoir une chambre à lui (il la partage avec ses deux jeunes soeurs) et de pouvoir jouer davantage aux jeux vidéos. Ses parents sont malheureusement écolos et économes. Sur l’injonction du professeur d’Histoire (matière où il est nul, au grand dam de son père), il écrit un journal destiné aux archéologues du futur, où il relate sa vie, de façon à la fois thématique (les moyens de transport, les sports, l’alimentation…) et chronologique. Son meilleur ami le soutient dans l’adversité, jusqu’au jour où Léo le soupçonne de trahison. Le voilà seul, allant d’avanie en avanie…

 

Car le pauvre héros-narrateur passe son temps à se faire tourner en ridicule, ce qu’il raconte avec une certaine légèreté -il s’agit d’un roman humoristique, comme le prouvent les frises chronologiques farfelues qui closent chaque chapitre. Il essaie d’utiliser les faiblesses de ses parents pour arriver à ses fins, sans grand succès. Le livre est illustré de dessins et de photos légendées qui aèrent une narration facile à suivre, mais manquant de sel. Il n’y a guère d’invention ni d’originalité dans ces mésaventures aux chutes négligées, qui se déroulent dans un contexte bien américain (bal, base-ball et pères fondateurs).