Le temple des Mokus (Chroniques de l’Archipel ; 2)

RODKEY Geoff

Egbert, dit Egg, et Tripoux ont embarquĂ© pour rallier Pella Nonna, l’üle des Okalus, seuls capables de dĂ©crypter son unique hĂ©ritage familial : la carte d’un trĂ©sor qu’Egg garde en mĂ©moire. AprĂšs un court moment de gloire dans la ville, ils sont rattrapĂ©s par les sbires de Pembroke, l’ennemi jurĂ© d’Egg. EnchaĂźnĂ©s Ă  fond de cale, sauvĂ©s miraculeusement par Millicent, ils sont rejoints par Kira, la jolie interprĂšte Okalu, qui les guide Ă  travers des zones dangereuses de l’Ăźle. Ils aboutissent plus ou moins malgrĂ© eux au pied d’un temple Okalu dans un village occupĂ© par les Mokus.

 Les pirates ne sont jamais bien loin, les bons moments non plus, dans une abondance de rebondissements et de surprises, avec plongĂ©e au coeur d’une jungle qui Ă©voque furieusement celle des Mayas. Si la surprise est parfois tĂ©lĂ©commandĂ©e, le plaisir de l’action est lĂ , tout comme l’imagination de l’auteur, aussi puissante qu’au dĂ©but de l’aventure. Tripoux, en guitariste gĂ©nial, prend de la consistance, tandis que les liens entre Millicent et Egg se compliquent et les retrouvailles interrompues du hĂ©ros et de sa famille amĂ©liorent leurs relations. L’arriĂšre-plan politique, bien que n’étant pas l’essentiel du roman, se complexifie aussi. TrĂšs bonne suite.