Le Pavillon Dolores.

SCHMITT Alexandre

À San Francisco, une jeune femme, BĂ©atrix, se rĂ©veille dans un lit d’hĂŽpital, complĂštement aveugle et sans savoir comment elle est arrivĂ©e lĂ . Depuis l’enfance, elle se sait menacĂ©e de cĂ©citĂ© mais le dĂ©sespoir n’en est pas moins intense. Les souvenirs reviennent peu Ă  peu, puis elle apprend lentement Ă  « dĂ©chiffrer le vide » et Ă  substituer l’odorat Ă  la vue. Luster, Ă  la belle gueule d’angelot ravagĂ©e par l’alcool, saura lui redonner le goĂ»t de l’existence jusqu’au jour oĂč lui-mĂȘme lĂąchera prise. Mais lorsqu’il disparaĂźtra, BĂ©atrix aura rĂ©appris Ă  vivre.

Un roman fort et dur, dont l’issue est une belle leçon d’espoir. Alexandre Schmitt, Bordelais de trente-huit ans, Ă©crit lĂ  son second roman. Il a Ă©tĂ© parfumeur-crĂ©ateur, ce qui explique les trĂšs beaux passages consacrĂ©s au plaisir qu’apporte le parfum des lys ou du jasmin et l’odeur de l’herbe sous la pluie.