Le paradoxe du temps (Artemis Fowl ; 6)

COLFER Eoin

Artémis est de retour chez lui, mais sa mère est gravement malade, incurable par la magie normale. Avec l’aide d’Holly et de Foaly, il découvre qu’elle souffre de Magitropie, la peste des fées, dont la seule antidote nécessite un lémurien. Hélas disparu, ainsi qu’Artémis le sait puisqu’il est responsable de la mort du dernier spécimen, huit ans auparavant. La solution s’impose : retourner dans le passé récupérer l’animal. N°1 envoie le garçon et Holly dans les couloirs du temps; ils ont trois jours pour mener à bien leur mission.Au cours de ce périple riche en suspense et rebondissements, Artémis, jamais à court de plans B, se heurtera à lui-même à l’âge de dix ans, à des extinctionnistes riches et ridicules (manière de moquer les créationnistes?), et à la redoutable Opale Koboï, la fée narcissique et mégalo. La confrontation avec son jeune double permet de mesurer l’évolution du garçon au cours de ses aventures, et l’accroissement indéniable de son sens moral – presque un adulte responsable. Désormais écolo, Artémis vole en avion solaire et se soucie des animaux en voie de disparition. Un très bon cru des aventures du jeune génie, où humour et décontraction sont toujours omniprésents, et le temps très paradoxal.