Le miniaturiste

BASU Kunal

Au XVIe siĂšcle, dans l’empire d’Hindoustan et sous le rĂšgne du trĂšs puissant Akbar, un jeune homme remarquablement douĂ© pour la peinture, Bizhad, s’est pris de passion pour l’empereur qu’il reprĂ©sente avec lui dans des poses amoureuses. ObligĂ© de s’exiler dans un caravansĂ©rail au fond du dĂ©sert, il continue Ă  rĂ©aliser des miniatures ce qui provoque des catastrophes. Il Ă©choue Ă  plaire Ă  ceux qui comptent pour lui et se rappelle la phrase : ton don est ta malĂ©diction.

 

Le rĂ©cit, construit Ă  la maniĂšre d’un conte, abonde en prĂ©cisions sur les rites et croyances d’une civilisation orientale qui nous est Ă©trangĂšre. Le comportement de Bizhad, qui veut reprĂ©senter « l’invisible au sein du visible » et pour le reste se laisse porter par les Ă©vĂ©nements plutĂŽt qu’il ne les dirige, s’avĂšre dĂ©routant. On se lasse assez vite du destin de ce hĂ©ros pusillanime et de l’abondance des dĂ©tails sur les harems et les ateliers d’artistes impĂ©riaux.