Le ciel nous appartient

RUNDELL Katherine

Quand le Queen Mary sombre dans la Manche, Louise fait partie des rescapĂ©s, comme Charles Maxim qui repĂšre l’enfant flottant dans un Ă©tui Ă  violoncelle. Ce cĂ©libataire original obtient la garde de l’enfant. Leur aventure commence : respect et tendresse guident une Ă©ducation qui se moque des conventions. Aussi, quand on veut les sĂ©parer, dĂ©cident-ils de fuir. La fillette est persuadĂ©e que sa mĂšre n’est pas morte et vit Ă  Paris ; leur cavale les y conduit vers de nouvelles aventures
 sur les toits de la ville.

Des personnages trĂšs attachants : les deux hĂ©ros, liĂ©s par une indĂ©fectible confiance en la vie et une bonne dose d’humour ; ainsi que les gamins des toits qu’on dĂ©couvre dans la deuxiĂšme partie, gosses des rues qui survivent Ă  la force de leurs poignets et de leur dĂ©brouillardise. Une intrigue vivement menĂ©e, riche en rebondissements. Un cadre enfin : les toits de Paris oĂč les jeunes monte-en-l’air ont Ă©lu domicile, une deuxiĂšme ville superposĂ©e Ă  la premiĂšre avec ses abris, ses passages, ses traversĂ©es de rues acrobatiques, loin des sempiternelles citĂ©s souterraines de la littĂ©rature jeunesse. De quoi sĂ©duire !