La vigilante

Après la mort de sa mère, Jamie, suivie de son chien, retourne au village de ses ancêtres, maintenant englouti sous les eaux d’un lac de barrage aux abords désolés. Dans son errance, elle ne rencontre que misère noire, brutalité, tourbillons de neige… Le geste d’humanité qu’elle fait envers un garçon dément engendre des catastrophes en série jusqu’à une fin apocalyptique.  

Une lueur de sensibilité chez un trappeur solitaire fait contrepoids à la violence de personnages frustes, englués dans une survie précaire. La puissance d’évocation et l’art de l’intrigue chez Melanie Wallace – déjà remarqués dans Sauvages (NB juin 2007) – se retrouvent ici : la peur règne, l’histoire est glaçante. L’auteure réussit à nous faire frissonner.