La nuit n’est jamais complète

TACKIAN Niko

Arielle et son père Jimmy roulent sur la route 33, dans un paysage quasi-désertique. Alors que deux voitures sont déjà arrêtées, un policier leur barre la route : un glissement de terrain aurait provoqué une faille géante, impossible de continuer. Ils passent la nuit sur place et se réveillent au matin comme drogués. Stupeur, le flic a disparu, les batteries des voitures sont à plat. Les « naufragés » marchent sous le cagnard et arrivent dans une ville fantôme qui jouxte une mine de charbon désaffectée. Ils s’installent dans les maisons vides où la paranoïa les guette. Comment repartir ?Ce thriller psychologique haletant et oppressant, aux incessants rebondissements, ne cesse de soulever des interrogations. Que se passe-t-il ? Pourquoi ces macabres découvertes, ces hurlements, ces traces ? Dans ce huis clos étouffant, chacun se méfie de l’autre et le suspense est total. Et qui sont ces voix qui taraudent Jimmy ? La conclusion savamment orchestrée remet tout en question et l’intrigue prend une autre signification. Avec pour toile de fond une ancienne catastrophe minière, c’est dans un autre désert que nous entraîne l’auteur. (E.-E.H. et M.T.)