La marque de l’éléphant blanc

SOLET Bertrand

Rentrant en Bourgogne après avoir guerroyé contre les Avars, Radbert et son compagnon Germain trouvent, sur le cheval d’un fuyard, un trésor qu’ils se partagent. Radbert retourne enseigner le calcul aux élèves du monastère voisin. Il tombe amoureux d’une esclave païenne et l’achète. Mais la belle, reconnaissant des bijoux familiaux dans le trésor de Radbert, s’enfuit. Le jeune homme n’a plus qu’à rejoindre les seigneurs que Charlemagne envoie à Bagdad pour faire la paix et ramener un éléphant blanc. Mais Radbert n’oublie pas la jeune fille et, après de multiples péripéties, revient dans son pays.

Une fois de plus, Bertrand Solet entraîne le lecteur dans un roman plein d’aventures et de surprises. Le héros fait preuve de beaucoup de bravoure pour échapper à la vindicte de son ancien compagnon qui s’estime floué et s’efface avec grandeur d’âme lorsqu’il croit que Zala en aime un autre. La période historique du temps de Charlemagne et des seigneurs qui le servent est décrite avec force détails, mais les aventures sont parfois difficilement crédibles.