J’entends pleurer la nuit.

PESKINE Brigitte

&

 

Les deux soeurs aĂźnĂ©es de William, treize ans, ayant quittĂ© l’appartement familial, ses parents dĂ©cident de dĂ©mĂ©nager dans un logement plus petit et plus confortable. De la chambre de William, la vue sur Paris est superbe mais il va vite dĂ©chanter : l’immeuble est sonore et les voisins de l’Ă©tage supĂ©rieur, Madame DĂ©sirĂ© et ses enfants, sont irrascibles et bruyants. La mĂšre hurle sans arrĂȘt et menace ses enfants de se jeter par la fenĂȘtre. Kevin, le garçon, fait du roller sur le parquet et Jessica, sept ans, pleure longuement toutes les nuits. Le ton monte vite, la situation empire, mais les parents de William redoutent d’affronter leur voisine. D’ailleurs, tous, dans l’immeuble, semblent la protĂ©ger… La situation devenant de plus en plus critique, William prend l’initiative d’appeler le numĂ©ro vert «enfance maltraitĂ©e ». 

Avec de nombreuses invraisemblances, racontĂ© comme une «histoire vraie», ce roman est construit sur la nĂ©cessitĂ© d’Ă©clairer les lecteurs sur la responsabilitĂ© de chacun devant la dĂ©tresse d’un enfant en danger. Dans les deux derniers chapitres, une information est donnĂ©e sur les maladies mentales – la mĂšre est atteinte de psychose maniaco-dĂ©pressive – et la protection des enfants.

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