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Tous les ans, Anne et ses cousins se retrouvent près de Carcassonne dans la propriété de Tante Suzanne. Chevauchant leurs vélos tels des cow-boys, ils se baignent dans la « piscine de blé », essaient d’apprivoiser les poussins ou bivouaquent sur le Regarde-venir, monticule où dort un trésor gallo-romain. Va-t-il falloir se séparer des pièces à peine déterrées ? Survient alors la mort accidentelle de Louis…
Vacances joyeuses bercées par le chant des cigales, mystère et premiers émois pour Louis, le grand cousin si séduisant : l’insouciance de la première partie, évoquant le Club des Cinq, est balayée par le drame. La conclusion, vingt ans après, scelle avec désinvolture le sort du trésor, témoin d’un temps révolu qu’Anne ne peut se résoudre à partager. Cette rupture de ton rend difficile l’attribution d’un âge de lectorat pour ce bref roman entre aventures improbables, déchirement du deuil et nostalgie de la maturité.