Guadalquivir

SERVANT Stéphane

FrĂ©dĂ©ric vit seul avec sa mĂšre. Son pĂšre est mort il y a dix ans et il pense qu’il s’est suicidĂ©. La rage au coeur, il rejoint un groupe de skinheads. Mais, alors qu’il atteint la deuxiĂšme Ă©preuve de son initiation, tout bascule avec un appel tĂ©lĂ©phonique. Pepita, sa grand-mĂšre, a quittĂ© l’hĂŽpital oĂč elle est soignĂ©e pour Alzheimer. FrĂ©dĂ©ric se lance Ă  sa poursuite, en route pour l’Andalousie natale de la vieille dame. Il y rencontre une jeune Marocaine et son pĂšre en dĂ©licatesse avec la loi.

Ce roman souffre d’avoir voulu aborder trop de thĂšmes – racisme, malaise social, vieillesse, rapports intergĂ©nĂ©rationnels, immigration… – au risque de se limiter Ă  un survol. Et de prendre des libertĂ©s Ă©tonnantes avec la chronologie. Quel Ăąge avait donc le pĂšre de FrĂ©dĂ©ric, fils posthume d’un rĂ©publicatin tuĂ© aux cĂŽtĂ©s de Federico Garcia Lorca en 1936, Ă  la naissance de son propre enfant ? La rĂ©fĂ©rence est prestigieuse mais n’apporte pas grand chose. Quant Ă  la vieille dame presque grabataire partant Ă  quatre-vingt dix ans jouer les Bonnie and Clyde. On peine Ă  suivre !