En haut du poteau.

INGVALDSEN Bjorn

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Bjornar, le narrateur, 11ans, revit les évènements de l’année écoulée. Le décor est planté : la vie quotidienne provinciale un peu étriquée dans une petite ville norvégienne, transfigurée par l’amitié avec Simon, garçon imaginatif et audacieux. Son père serait-il vraiment le plus grand cerf-voliste du monde ? A-t-il réellement escaladé les pyramides ? Peu importe. Ensemble les enfants construisent une fabuleuse cabane-maison, leur île-refuge pour s’abriter des nuages noirs : inquiétant amaigrissement de la mère de Bjornar, absence du père de Simon, peut-être un nouveau père ? Au bout de l’année, la cabane est démolie, puis la mort de la mère, un nouveau mariage chez Simon provoquent la vente des maisons familiales. La vie continue, ailleurs, autrement.

Chronique émouvante pour l’adulte par la justesse de ton, la pudeur des sentiments, la vérité des relations familiales. Le thème de la maison est un symbole fort dont la destruction souligne, sans aucun pathos, la précarité des relations. Une lecture à haute voix en ferait remarquer toutes les finesses à un jeune auditoire.