Deus Ex Machina. (Peter Rob ; 1.)

PISTIS Romuald, CASTILLO Nelson

&

 

Léonard de Vinci est à la mode ! Cette fois, son manteau, qui ne le quittait jamais, est devenu de nos jours le centre de toutes les convoitises des puissances mondiales. Russes, Américains et autres veulent se l’approprier, car il détient le secret qui fera progresser l’humanité de manière étonnante. L’espion français envoyé sur le coup est une jeune femme, parachutiste au caractère affirmé, qui fait appel à son ami Peter aux capacités éprouvées de gentleman cambrioleur. Il peut en effet, grâce à son don de télé-transportation, subtiliser n’importe quel trésor tel le diamant “l’oeil de Bérénice” ou ce précieux manteau au pouvoir inconnu et immense…

 

Dans cette forme d’histoire qui allie thriller, magie et fantastique, toute invention est permise à condition d’être cohérente. Ici, les péripéties du scénario peinent à accrocher l’attention. Les ficelles sont grosses, les personnages lointains et peu sympathiques, et le propos peu crédible. Le tout ne peut être sauvé par des illustrations irrégulières où dessins de qualité aux traits précis alternent avec scènes malhabiles aux couleurs mièvres. Que cache donc ce manteau ?