Rien qu’un souffle (One ; 1)

CORDURIÉ Sylvain, RADIVOJEVIC Zivorad

Dans la salle de presse, Carrol est ébahie des résultats diplomatiques inattendus obtenus par le nouveau pouvoir. Pourtant cette politique n’est pas du goût du sénateur Pershing qui avait déjà lancé Winters dans bagarre. Ce « pensanguin » est capable de lire les pensées des gens dans leurs moindres émanations corporelles, mais la « lecture » du diplomate Dresde l’avait fait sombrer dans une crise épileptique. Muni des mêmes dons, Julian Lethercore va poursuivre l’enquête et subir le même sort. Mais il aura le temps de tirer sur Dresde avant de s’enfuir.

Bien d’autres fils se nouent dans un récit qui s’annonce fertile en rebondissements. Ce premier tome met en place la trame serrée d’un scénario très construit dont quelques pièces commencent à s’imbriquer. Dans cette intrigue complexe, de légers changements de style permettent au lecteur de dissocier les récits croisés et de suivre des personnages actifs, aux traits uniformément carrés, dont le dessin, pourtant précis, ne révèle guère le caractère ni la mobilité.