Des fleurs pour Zoë

KERR Antonia

Richard, sexagénaire new-yorkais sans caractère affirmé, veut s’établir pour la fin de ses jours dans une maison de retraite huppée en Floride. À Key West, il rencontre Zoé, beauté noire d’une vingtaine d’années dont il s’éprend, conquis par son physique, son caractère fantasque et son appétit sexuel ravageur. Chassé de son asile par un ouragan, il part vers le Canada avec sa jeune conquête. S’ensuit un road-movie où ébats amoureux, alcool, drogue, rencontres surprenante, brouilles passagères, passions zoolatriques se succèdent jusqu’à un retour à New York… à durée indéterminée.

 

Ce premier et court roman de la très jeune Antonia Kerr n’a pas pour ambition de construire une intrigue captivante en l’absence d’analyse sociale et psychologique approfondie. Heureusement l’auteure possède un sens de l’humour décapant qui se traduit dans sa fiction par des dialogues pleins de drôlerie, des remarques cocasses qui donnent à ses pages un ton de fantaisie réjouissant. La verve exprimée fait souhaiter une suite plus consistante où son tempérament puisse se manifester longuement.