Confession

MONTANARI Richard

Philadelphie, 1976, quartier mal famĂ© de « La poche au diable ». Un groupe d’ados est tĂ©moin de l’assassinat de la jeune Catriona. Quarante ans plus tard, Kevin, un de ces jeunes devenu inspecteur de police, enquĂȘte sur une sĂ©rie de meurtres. Les soupçons se portent sur la famille Farren dont un des membres est accusĂ© de la mort de la jeune fille. L’Ă©tau se resserre autour des descendants qui, les uns aprĂšs les autres, finissent par ĂȘtre Ă©liminĂ©s. Mais sont-ils coupables de ce meurtre ?  Dans ce nouveau roman policier oĂč l’on retrouve des hĂ©ros rĂ©currents, Richard Montanari (300 mots, NB novembre 2014), tout au long d’une enquĂȘte minutieuse, entraĂźne le lecteur dans les arcanes de la police et de la justice amĂ©ricaines et l’Ă©volution sociologique d’une grande ville. Il dĂ©crit le face Ă  face entre une famille typique des bas-fonds composĂ©e de marginaux et des policiers trop propres. La construction classique, faite d’allers et retours dans le temps, manque de clartĂ©. On risque de perdre le fil de l’intrigue. L’auteur peine Ă  planter le dĂ©cor et l’apparition permanente de nouveaux personnages complique encore la construction du puzzle. Le dĂ©nouement inattendu, au terme d’un suspense final habilement menĂ©, ne suffit pas Ă  rattraper l’ensemble. (L.D. et E.B.)