Come prima

SIMON Sophie

Celso, la soixantaine, reçoit un mail d’Elena, l’amour de sa vie. Elle vient Ă  Rome oĂč il rĂ©side et souhaite le revoir. Trente ans depuis qu’elle est partie. Son cƓur bat la chamade, il doit la retrouver. Or il est mariĂ© avec Antonia, a deux filles, un foyer Ă©quilibrĂ©, mais il s’ennuie un peu. Trois semaines d’attente avant ce rendez-vous et sa vie dĂ©file dans sa tĂȘte.

Sophie Simon (Deux cƓurs lĂ©gers, Les Notes fĂ©vrier 2020) abandonne le monde amĂ©ricain, oĂč se situaient ses prĂ©cĂ©dents romans, pour l’Italie dans laquelle elle nous promĂšne avec dĂ©lices. Son hĂ©ros est nĂ© dans les Pouilles, puis a grandi Ă  Rome. C’est lĂ  qu’il rencontre cette jeune femme qui le fascine et avec laquelle il vivra deux ans durant. Relation chahutĂ©e par le caractĂšre excentrique et passionnĂ© de sa compagne. Lui se veut ordinaire, effacĂ©, conventionnel, comme il faut, c’est un personnage angoissĂ©. Leur sĂ©paration aura-t-elle Ă©tĂ© un bien pour lui ? Leur histoire se dĂ©roule dans Rome, partiellement au Pettirosso, club anarchiste des annĂ©es 1980, sur fond aussi d’attentat des Brigades rouges Ă  Bologne. L’écriture lĂ©gĂšre, fluide, virevolte dans un univers de sentiments contradictoires, dans une Italie lumineuse. (A.M. et Maje)