Cette machine tue les fascistes

PÉCAU Jean-Pierre, DAMIEN, MAVRIC Senad

FĂ©vrier 1945. Les derniers chars d’assaut sortent des usines soviĂ©tiques. SergeĂŻ Souvarov, ingĂ©nieur, dĂ©cide que le 500Ăšme engin fabriquĂ© par ses soins portera sa marque. Il y peint une citation d’un chanteur amĂ©ricain communiste : « cette machine tue les fascistes ». Lui qui a survĂ©cu Ă  Stalingrad, « pendant six mois par moins 30 degrĂ©s avec les balles des snipers allemands », puis au goulag, transforme sa machine en objet de vengeance. Il la soigne, l’amĂ©liore sans cesse. Il la mĂšnera sur le Front de l’Ouest jusqu’à Berlin, Ă  Budapest en 1956, Ă  Cuba dans la baie des cochons en 1960, puis en Afrique, pour finir en Afghanistan en 2001. Jean-Pierre PĂ©cau, avec l’imagination qu’on lui connaĂźt dans la sĂ©rie Uchronie, scĂ©narise avec talent un fougueux rĂ©cit historique qui traverse le XXĂšme siĂšcle de façon vigoureuse et intĂ©ressante. Les scĂšnes de combat, vivement menĂ©es, donnent Ă  voir avec rĂ©ussite la rĂ©alitĂ© des guerres. Un cahier technique explique de façon prĂ©cise et complĂšte la construction et l’utilisation des chars. (A.D. et C.D.)