Ce que j’étais

ROSOFF Meg

Quand il débarque à Saint-Oswald, le narrateur, seize ans, ne se fait pas beaucoup d’illusions. Il a déjà été renvoyé de deux autres établissements et connaît bien le fonctionnement de ces internats. Discipline, rigueur, professeurs quelque peu dépassés, et surtout une hiérarchie entre les élèves contre laquelle rien ne sert de lutter. Jusqu’au jour où il rencontre son double, son alter ego ou plutôt celui qu’il a toujours rêvé d’être en la personne de Finn. Finn vit seul dans une cabane au-delà des marais, totalement libre… S’en suit pour le jeune garçon une longue introspection et une obsession proche du sentiment amoureux.

Au rythme des rencontres et des inlassables descriptions de la côte de l’East Anglia, le narrateur, âgé de 100 ans quand il se décide à écrire, refait vivre cette découverte de l’amour qui toute sa vie l’obsèdera. C’est nostalgique à souhait et peu trépidant, long et ennuyeux.

S.A. et A-M.R.