Bollywood connection (Tony Corso ; 6)

BERLION Olivier

Meron, l’attaché de presse de l’acteur Rached Kahn, est en mauvaise posture : ligoté sur une chaise, il subit les menaces d’un mafieux indien. Celui-ci n’entend pas supporter que la star, s’écartant des circuits de l’univers cinématographique de Bollywood, tourne un film financé par un émir qatari. Sitôt libéré, Meron cherche à joindre Tony Corso pour qu’il le sorte de ce guêpier. Mais ce dernier découvre qu’une tueuse à gage a un contrat sur son client. Un accident simulé survient bientôt et Tony est soupçonné en tant que dernière personne appelée par la victime. Il faut cependant attendre les dernières pages pour avoir la clé des énigmes.

Sinueux et fertile en fausses pistes, le scénario, parfois difficile à décrypter, fait intervenir de nombreux personnages annexes et ce n’est qu’à la fin de l’ouvrage qu’on comprend que l’un d’eux joue un rôle central. Les premières pages contiennent quant à elles la fin de l’épisode précédent où, comme dans celui-ci, le héros inoxydable surmonte brillamment toutes les difficultés au prix de péripéties incroyables. Dans un genre éprouvé, un dessin soigné donne de la personnalité aux belles gueules de preux et s’attache parfois aux courbes racées de jolies sylphides.