Beau bandit (Gus ; 2)

BLAIN Christophe

Cavalcades, pillages de banques, amours passionnĂ©es versatiles et chaudes, animent ce western trĂ©pidant et drolatique. Le trio de dĂ©trousseurs de banques, trains et diligences Ă©clate. Gus, au pif plus long que jamais, se sĂ©dentarise en ville ; enivrĂ© de sa rĂ©ussite au poker, Gratt dĂ©cide de se ranger et s’en va ; Clem continue de courir de ville en ville Ă  faire des hold-up et Ă  courtiser Isabella tout en aimant Ava et sa petite fille. On peut ĂȘtre bandit, avoir du sentiment, aimer la chose
 et avoir ses Ă©lĂ©gances en Beau bandit qu’on est.Prodigieuse d’humour, d’ellipse, d’action et de verbe, la narration est Ă  l’égal de la virtuositĂ© du graphisme dont la libertĂ© du trait et l’originalitĂ© des couleurs sont un rĂ©gal. L’auteur s’est lĂąchĂ©, laisse libre cours Ă  sa fantaisie, alterne scĂšnes d’action mouvementĂ©es muettes d’une Ă©tonnante beautĂ©, et scĂšnes plaisamment et abondamment dialoguĂ©es. Une petite merveille !