Au secours, c’est Noël !

FINE Anne

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Furieux d’être condamné à rester dans sa chambre le jour de Noël, et pour une raison qu’il trouve injuste, Ralph se défoule en racontant, avec un certain humour, le branle-bas de combat déclenché par la réunion familiale, les festivités et leurs préparatifs. Il brosse un tableau caustique et affligeant des siens : grand-mère acariâtre et méchante, vieille tante radoteuse, cousine fantasque et pleurnicharde, cousins odieux, oncle taquin, mère surmenée qui disjoncte… Dès l’arrivée des invités, le climat est électrique, et la fête vire au cauchemar, chacun finissant par déballer ses rancoeurs ou régler ses comptes.

Noël tourne à la mascarade, la dérision préside au récit, évoquant les règlements de compte familiaux à la façon du cinéma suédois. La révolte de Ralph, racontée par lui-même, se joue de tous les excès et incite, le sourire aux lèvres, à une lecture au second degré.