Voleur de vies

ANDRIAT Frank

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Un jeune homme, surnommé Lézard, vit du montant de l’aide sociale dans une chambre sans confort. Il améliore son quotidien avec des vols à la tire. Très rigoureux, il n’ouvre ses portefeuilles subtilisés que chez lui ; d’un côté les euros, de l’autre les cartes d’identité qu’il classe dans une boîte bien cachée. Le reste est détruit. Un jour, il est observé et démasqué par une jolie fille prénommée Méduse. Commence alors un jeu troublant que Lézard ne maîtrise plus.

L’auteur décrit avec une impressionnante précision le « travail » de Lézard et s’attache à dépeindre ses pensées, rancoeurs et désirs dans une écriture très familière, volontiers argotique. Assez bavard et répétitif, l’ensemble peut lasser. Le lecteur est entraîné, à la suite du héros et de sa jolie compagne, à la recherche d’une vérité étrange que Lézard voudrait fuir, après sa rencontre avec un célèbre auteur de romans policiers, rencontre qui entraîne la remise en cause de son statut et même de son identité. La fin surréaliste de l’histoire déroute, car on ne sait plus qui a vécu quoi, et à quel moment le héros a pris vie.