Vidocq naît en 1775 à Arras où son père est boulanger. Il s’enfuit, s’engage dans l’armée révolutionnaire puis déserte. Le goût de l’aventure et l’attrait des femmes l’entraînent dans une vie dissolue. Emprisonné aux bagnes de Brest puis de Toulon, il parvient à s’échapper grâce à des déguisements et à son entregent naturel. À Paris, il tombe amoureux d’Annette qui aura une heureuse influence sur lui. En 1809, elle lui conseille de proposer ses services à la Préfecture de police : changement radical dans la vie de l’ancien malfrat. Il devient chef de la police sous l’Empire et la Restauration. En 1821, il fonde la première agence de détectives privés.
Quelles tribulations amoureuses et carcérales vécut cet aventurier de génie ! Balzac et Hugo s’en inspirèrent, et Michel Peyramaure sait recréer l’ambiance de cette période mouvementée de l’Histoire. Ce récit, dernier volet des biographies romancées de brigands célèbres (Cartouche, NB février 2007 et Mandrin, NB avril 2007), tient compte des « Mémoires » que le héros rédigea à la fin de sa vie.