Turquoise fugace.

PINKETTS Andrea G.

Toujours le mĂȘme hĂ©ros et narrateur, Lazare Santandrea, Milanais trentenaire habitant chez sa maman. Il voyage cette fois-ci jusqu’Ă  Laigueglia, station balnĂ©aire de la cĂŽte ligure oĂč Alex, qui dirige une Ă©quipe nommĂ©e « mission impossible », composĂ©e de rĂ©insĂ©rĂ©s de prison, d’alcooliques, etc., le recrute comme « prince charmant » qui doit ĂȘtre une sorte de gigolo chaste pour dames seules
 Difficile de raconter toute ces pĂ©ripĂ©ties se succĂ©dant sans grande logique ; elles sont prĂ©textes Ă  quelques rĂ©flexions sur la vie et surtout sur la mort qui est bleu turquoise, comme la jeune fille « Ă  la chute de reins voilĂ©e de Turquoise fugace » (qui mourra, tuĂ©e par sa mĂšre jalouse).

Il ne faut chercher ni vraisemblance ni rĂ©flexion profonde, mais une suite de situations extravagantes et de personnages rĂ©currents. L’ensemble est plutĂŽt dĂ©senchantĂ© avec force humour noir dĂ©jantĂ© et, comme dans les prĂ©cĂ©dents romans (Le vice de l’agneau, N.B. mars 2002), un sens de la formule et un goĂ»t Ă©vident pour les mots.