Monstre sacré

WESTLAKE Donald E.

Jacq Pine, acteur milliardaire sur le déclin, est interrogé par un certain O’Connor qui se dit journaliste. L’ancienne star, alcoolique et droguée, lorsqu’elle a quelques moments de lucidité se retrouve totalement manipulée par son interlocuteur qui réussit, avec une grande habilité, à l’interroger sur les détails d’une vie tumultueuse. L’acteur se laisse aller à des confidences sur les relations très particulières qu’il entretient avec son ami d’enfance Buddy Pal, personnage central du roman, à la fois son sauveur et son mauvais génie.

 

Ce roman est une succession de flash back. Cela aurait pu en compliquer la compréhension, mais donne originalité à ce récit. La critique des milieux du spectacle aux États-Unis est féroce. Les personnages sont des êtres falots, préoccupés uniquement d’argent (Argent facile, NB août-septembre 2007). Donald Westlake manie l’ironie et l’humour noir avec délectation. La fin de l’histoire est surprenante.