Trois semaines pour un adieu

À Denver, Colorado, Jack et Melissa ont retrouvé la joie de vivre depuis qu’ils ont adopté à sa naissance Angelina, adorable enfant de neuf mois. Sérénité et bonheur volent en éclats lorsqu’ils découvrent que le père biologique d’Angelina, dix-huit ans, voyou et trafiquant patenté, n’a jamais signé la renonciation à la paternité. Manipulé par son père, juge influent, il souhaite récupérer l’enfant. Les parents adoptifs ont trois semaines pour se préparer à cette séparation. Ils se lancent, avec l’aide de leurs amis, dans une enquête diabolique où la mafia mexicaine côtoie les réseaux pédophiles les plus abjects.

S’inspirant d’une histoire vraie, C.J. Box, écrivain américain connu pour ses nombreux romans policiers (Zone de tir libre, NB janvier 2010), a l’art de mettre en place un suspense insoutenable dès les premières pages. Les descriptions de la pègre et du milieu interlope donnent quasiment la nausée par opposition à celles d’un milieu familial et amical chaleureux et équilibré. Trois semaines haletantes où les rebondissements de l’enquête s’enchaînent loin de toute solution convenue. Un roman policier démoniaque.