Toute la beauté du monde n’a pas disparu

YOUNGE-ULLMAN Danielle

Élevée dans un cocon artistique par une chanteuse lyrique, Ingrid rêve du même avenir que sa mère mais celle-ci s’y refuse. Un jour, en pleine représentation, la chanteuse perd sa voix … la relation mère-fille se tend. Margot-Sophia veut tester la détermination de sa fille à intégrer une école de chant prestigieuse en l’envoyant dans un camp de survie. Ingrid y fait face à elle-même et doit se remettre en question. Elle avance dans cette épreuve au côté d’un groupe d’adolescents.  Un seul objectif pour Ingrid : finir ce stage pour que sa mère lui paye son école, mais cela s’annonce plus compliqué que prévu. Dans ce roman se mêlent le récit d’une aventure en pleine nature et les méandres de la relation mère/fille. Le camp constitue une épreuve initiatique où tolérance, partage et acceptation de l’autre sont centraux. L’écriture est fluide. Cependant, le développement du lien mère/fille est plus intéressant que l’expérience d’Ingrid au camp de survie. (L.H. et A.-M.R.)