Splendeur

MAZZANTINI Margaret

Guido, fils esseulé de grands bourgeois romains, et Constantino, fils du concierge, se côtoient dans la cour de l’immeuble et à l’école. Adolescents, ils découvrent leur homosexualité que des liens affectifs forts ancreront dans toute leur vie d’homme. Guido se marie à Londres où il est professeur d’histoire de l’art, Constantino en Italie où il est restaurateur. Ils se retrouvent régulièrement, fidèles à leur aspiration à un bonheur tranquille – une Splendeur possible ?   Guido, le narrateur, écrit à la première personne le parcours chronologique de ce couple partagé entre ses désirs charnels (exposés avec une certaine complaisance) et la crainte des mentalités encore patriarcales. Leur loyal et profond attachement ne peut dépasser la réalité des différences sociologiques, culturelles, et les complications familiales. L’auteur de La mer, le matin (NB octobre 2012) nous entraîne dans l’Italie et l’Angleterre des cinquante dernières années dont elle relate, d’une écriture très vivante, les événements politiques. Si des scènes très réalistes émaillent le récit, il met en relief la sincérité des sentiments et la souffrance ressentie par des amis d’enfance en quête de leur accomplissement. (A.C. et A.Be)