Sacrée prise de bec

JAFFÉ Laura, DESTOURS Christine

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Dans la grande maison du carrefour des quatre saisons, la cohabitation semble difficile. Chaque locataire a un reproche à faire à son voisin. L’éléphant arrose les affaires de la chamelle, la girafe espionne le coq, le taureau est ivre dès le matin, le lama crache partout, la souris laisse des crottes sur son palier… Si bien que plaintes et réclamations vont bon train. Mais un jour, c’est un avis de démolition qui est affiché sur le panneau des réclamations. Du coup, du premier au dernier étage on s’organise, les tracasseries du voisinage cessent devant un problème majeur, chacun oubliant ses ennuis personnels pour aller à l’essentiel. 

Ce message, distillé dans un texte court sur la difficulté de vivre  ensemble, passe par un anthropomorphisme schématique : des têtes humaines surmontent dont le corps évoque vaguement l’animal. Ces images déjantées aux couleurs vives animent une ronde qui se termine dans la bonne humeur.