Red bird (Pur-sang ; 1)

Fille d’éleveurs au Zimbabwe, Claire, âgée de douze ans, est passionnée de chevaux et ses rêves en sont remplis. Aussi, lorsque survient la naissance d’une pouliche, elle prend celle-ci sous sa protection et lui donne le nom de Red bird. Avec les troubles politiques, les affaires de ses parents périclitent et il est question de vendre tous les yearlings. Elle parvient à les persuader de garder sa favorite. Mais, un jour, les barrières du corral sont rompues et les chevaux s’évadent. George, un enfant du pays, aide à retrouver Red bird. En remerciement, il sera embauché comme soigneur et deviendra jockey.   Dans un récit sans fioritures destiné aux jeunes lecteurs, la blonde héroïne reste semblable à elle-même au fil des années, tandis que les événements extérieurs peinent à atteindre la gentille petite famille. Témoignant de beaucoup de fraîcheur d’esprit, le scénario lutte avec la vraisemblance pour s’achever par une inévitable fin heureuse. Dépeints par un trait soigné et réaliste, les chevaux sont omniprésents dans une image qui sait aussi donner vie aux personnages et mettre en valeur les beaux yeux bleus de la jeune Claire. À l’instar des « feel good movies », une « feel good » BD… (P.P. et H.T.)